Ayala ou l’incarnation de l’élégance !
Ou comment je suis tombée amoureuse d’une marque de Champagne…

Là, il tombe amoureux de Gabrielle Albrecht (nièce du Vicomte de Mareuil) et reçoit en dot de mariage le Château d’Aÿ et quelques vignes… Voilà comment la maison Ayala prend naissance en 1860.
Juste pour info, avant un Champagne était dosé (=le taux de sucre dans le Champagne) à 66g/litre, ce qui dépasse largement le dosage dans un Champagne actuel. Un brut est à moins de 12g/l de sucre et un sec entre 17 et 32g/l.
Pour en revenir à notre histoire Edmond avait un frère super pote avec le Prince de Galles. Ce dernier buvait pas mal de Champagne Ayala mais le trouvait légèrement trop sucré…
C’est alors, que pour plaire à son client la Maison Ayala va en 1865 faire une cuvée spéciale dosée qu’à 22g/l ! Une première pour l’époque…
Les années passent avec pas mal de péripéties et Ayala devient petit à petit une « belle endormie ».
En 2005 la maison Ayala se fait racheter par la familiale Jacques Bollinger. Le moment où la belle endormie commence son réveil et va encore de façon plus probante incarner ce qu’elle a toujours été :
Chez Ayala c’est une femme qui est la chef de cave (Caroline Latrive), le côté raffiné et élégant de ce champagne vient peut être de là ? Qui sait… ;)
J’ai aimé :
Perle d’Ayala 2002
Avec 80% de Chardonnay et 20% de Pinot Noir. Dosage à 6,5g/l passé 10 ans en cave.
Il a un joli nez toasté, des bulles très légères une bouche de petits fruits confits, des arômes évolués. En sensation il y a une très belle fraîcheur et une « douceur » en bouche suivie par une pointe d’acidité.
Un vin sur l’élégance pur.
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